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Les pensées ... nuageuses...

  • Photo du rédacteur: Sam Moore
    Sam Moore
  • 2 déc. 2015
  • 3 min de lecture

Le lèche vision se simplifierait vu les circonstances, le lèche vision avait remplacé le lèche vitrine. Le lèche vision était plus directe et agissait seulement par nécessité d'une transparence, une réflexion de langue à vue. La flânerie s'éclipsait. Langue vue c'était peut-être l'outil qu'il me faudrait réaliser pour réinjecter les pérégrinations. Cependant, l'étau se resserrait devant la gravité de la situation. Il fallait pourtant continuer à laisser vagabonder les idées, jusqu'au captage du lèche vision. Un jeu infime, il ne faudrait pas tergiverser davantage. Retrousser sa vue.

A l'approche du caisson, S annonçait Bien vu, Mal vu, Pas vu comme quelque chose qui se dégagerait de mes expériences oculaires. Bien évidemment il ne s'agissait pas seulement de mes expériences oculaires. Cela faisait belle lurette que l'on avait basculé de l'autre côté sans même s'en rendre compte. Changer de point de vue, semblait évident mais c'était quelque chose de plus encore, comme si les yeux n'étaient plus en mesure de voir et qu'il fallait physiquement changer d'espace. On confondait souvent la chose, à être bien vue, mal vu ou pas vu – que notre pensée avait fini par se mouler dans ce jeu de m'as tu vu ?

Sam Moore n'était pas sûr, d'ailleurs il continuait à cultiver ses doutes. Parfois le vertige devenait plus grand encore jusqu'à paralyser mouvements et pensées. D'autres fois, la mélancolie s'immisçait, il pensait qu'il ne fallait surtout pas lui résister, elle s'en irait comme elle était venue.

Ilelle en avait clairement oublié ses lunettes.

La pudeur des uns activait le voyeurisme des autres.

Ses glasses étaient souvent posés sur les objets, pour que leurs vues s'acclimatent à l'environnement. Il était bien question de point de vue et de focale, une vue longue pour une focale courte,

Retrousser sa vue, ses manches et ses pensées,

j'envisageais alors de passer une fois de plus de l'autre côté. il n'y avait plus d'écrans ni de miroirs d'ailleurs, seuls quelques rassemblements & points clouds qui se glissaient dans les interstices des commissures. Ah mon canthus, j'avais beau battre les paupières, pour en révéler l'angle, la courbe de l'un ne collait pas à la courbe de l'autre. L'humidité qui s'en dégageait agrandissait les angles saillants. Là encore, il me fallait accepter que cela ne collerait pas de toute manière.

Un sentiment de profonde tristesse l'avait envahi.

On n'était pas sorti de l'auberge. Still not out of the woods, cette phrase que Shipsides & Beggs avaient confectionnée et suspendue aux abords du studio de Sam Moore, l'été dernier in Outside In, n'en finissait pas de résonner. La tache était grande, tout était à repenser.

Là, précisément je sais que nos échanges me manquent,

Les cailloux hibernent à présent. Probablement l'hibernation sera de courte durée.

Chaque jour, je pense à réactiver l' action « Tapis d'happy rouge » de 1993, un déroulé de l'intérieur vers l'extérieur.

Une action commune pour passer d'un point de vue à un autre. Sortir et réentrer autrement.

Le panneau de basket au milieu de la cour du lycée Le Dantec méritera qu'on s'y attarde davantage, il est juste situé au carrefour des directions possibles.

Il ne s'agira pas de marquer des points

un point convivial de rencontre, de départ comme d'arriver

un point de jeu

pour approcher les centres de constellations

et si les constellations étaient les seuls motifs pour nous rendre visibles ...

!!br0ken!!.

passer du rouge au gris d'api...

Poursuite Les pensées de Sam Moore ... nuageuses...

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