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Gling gling gling

Les pensées de Sam Moore envoyées tel que, au fil de l'écriture, par mail entre le 28 janvier et le 17 décembre 2015. Les pensées produisent parfois des échanges... notamment avec Pierre Giquel, Pierre Besson ...​

​

Le titre gling bling gling fait écho au son prodigué par la collection de verres et de sous -verres de Sam Moore qui se met en place pour la première fois durant l'exposition avec le designer Patrick de Glo de Besses à la Granville Gallery à Paris en janvier 2015.

GLING GLING GLING 

extraits Les pensées de Sam Moore

28 janvier 2015

 Gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling

ça ressemble à quelque chose de clinquant, naturellement clinquant, naturellement dans le sens où, les choses semblent toujours avoir été là où elles sont et pourtant, elles clinquent, 

Elles clinquent non pas, parce qu'elles sont brillantes pailletées à nous en mettre plein la vue, mais parce qu'elles sont fragiles. En somme, elles sonnent. 

Mais on pourrait dire qu'elles vibrent, pas parce qu'elles ont peur, bien au contraire mais plutôt parce que leur composition est en jeu, prêtes à dissoner.

Un assemblage suspendu, tel un pont, des chaines qui se croisent, une suspension de mise, qui se forme et se déforme dans les mouvances de l'air. Stone of the air. Fait, pas fait, trouvé, mal fait. SSSmmmmm…sssssmmmmm… ssssmmmm 

La mise en pratique de sous verres comme on peut pratiquer le sous bock en passes, les objets se tendent au dessus mais se détendent aussi dans la circulation invisible des dessous de verres. En vue, l'enseigne du dessus éclaire, les motifs se reflètent apparaissant parfois comme un message à démêler, des lettres prête à re-bondir. SMmmmmS aaammmm 

Gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling talon ou sans, s'accompagnent, 

Show me the rock, fredonne la voix qui monte pour faire tinter l'écho des leurres.

 

Extrait de Les pensées de Sam Moore et suite en hiver à propos de Les petits verres de Sam Moore, sur Chains de Patrick de Glo de Besses (cf. Enseigne et Glasses, Patrick de Glo de Besses et Anabelle Hulaut, Granville Gallery, 23 rue du départ 75014 Paris, exposition du 17 janvier au 20 février 2015.

30  janvier 2015

 Gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling

ça ressemble à quelque chose de clinquant, naturellement clinquant, naturellement dans le sens où, les choses semblent toujours avoir été là où elles sont et pourtant, elles clinquent, 

Elles clinquent non pas, parce qu'elles sont brillantes pailletées à nous en mettre plein la vue, mais parce qu'elles sont fragiles. En somme, elles sonnent. 

Mais on pourrait dire qu'elles vibrent, pas parce qu'elles ont peur, bien au contraire mais plutôt parce que leur composition est en jeu, prêtes à dissoner.

Un assemblage suspendu, tel un pont, des chaines qui se croisent, une suspension de mise, qui se forme et se déforme dans les mouvances de l'air. Stone of the air. Fait, pas fait, trouvé, mal fait. SSSmmmmm…sssssmmmmm… ssssmmmm 

La mise en pratique de sous verres comme on peut pratiquer le sous bock en passes, les objets se tendent au dessus mais se détendent aussi dans la circulation invisible des dessous de verres. En vue, l'enseigne du dessus éclaire, les motifs se reflètent apparaissant parfois comme un message à démêler, des lettres prête à re-bondir. SMmmmmS aaammmm 

Gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling gling talon ou sans, s'accompagnent, 

Show me the rock, fredonne la voix qui monte pour faire tinter l'écho des leurres.

 

Extrait de Les pensées de Sam Moore et suite en hiver à propos de Les petits verres de Sam Moore, sur Chains de Patrick de Glo de Besses (cf. Enseigne et Glasses, Patrick de Glo de Besses et Anabelle Hulaut, Granville Gallery, 23 rue du départ 75014 Paris, exposition du 17 janvier au 20 février 2015.

6 février 2015

Tandis que je recevais ce message de PB : 

Il faut respecter les étapes d'apparition

...D 'abord son sourire et enfin le bout de sa queue????

cheese cheese cheeese cheeeese Cheshirecat, cheeeeeese… susurais-je entre deux verres...

​

Un coffret noir d'ébène sur Cubes, une variante haute et délicate du bonneteau, s'est soulevé malicieusement au chuintement des paroles de Sam. Un regard complice sans aucun doute, le cat s'allie, ssssssss

accoudé sur le zinc du Rosebud, les poches vides, shake shake shake, 

les glasses en perdent leurs verres. 

Le barman n'aime pas quand à ses pieds tombent mon foulard orangé. Un autre geste qui rompt, 

le shake, shake shake shhake shake shake shake shake shake shake s..

On continue de trinquer ici, à tous les délices qui sans sourciller sans soucis du peu…. Le vide se fait l'écho du plein, tandis que le plein se communique Gling gling glingggg gling gling gling

Les manivelles continuent de tourner, tandis que les menus s'affichent plus simples 

les fanatiques écervelés n'auront qu'à bien se tenir, je suis une femme à thé et à moustache

cheeeeeesese… susurais-je entre deux verres…

​

Un message teinté de vert venait d'arriver sur la messagerie SM, Gérard en affichait les couleurs :

C'est aussi profond que la glissière contenant un moulin à eau en métaux voisins pour les neuf moules mâlic de la mariée mise à nu en vitesse majeure.... à suivre

Sans doute, on repartait du haut, la descente serait vive à nouveau et sous un jour nouveau.

A l'écho de la voix prononcé par PG, 

FORMIDABLE, mmmmm ...

Sam Moore se réjouissait de cette entrebaîllement furtif mais arrosé d'une feinte Sauternes et/ou Jurançon. Des belles pommes. Gling gling gling, glinggggg glingg à votre service … 

o dive bouteille qui trône d'un pied sur son vert verre,

à pied comme toujours,

​

Extrait de Les pensées de Sam Moore et suite en hiver (III)... et ponctuées de messages de Pierre Besson, Gerard Torrens et Pierre Giquel...

(cf. Enseigne et Glasses, Patrick de Glo de Besses et Anabelle Hulaut, Granville Gallery, 23 rue du départ 75014 Paris, exposition du 17 janvier au 20 février 2015.

13 février 2015

Les noyaux de cerise gardent la chaleur. 

Manger des cerises l'été et n'en cracher que les noyaux,

dans un bol. 

Du bol,

les mettre de côté pour l'hiver. La bouillotte de noyaux au fond du lit ravive. 

Les noyaux claquent avec leur résonance toute particulière encore teintée des picnics de Candes où Jack réside.

La douceur de L'orient, je m'en revenais les pieds chargés des noyaux de l'été. Summer, 

zoomeur...

​

Cette fois-ci Sam Moore n'avait pas eu besoin du Monte-monts, ni de L'élévateur de colline. 

Ilelle se sentant observé, Lol…manifestement pour détourner l'attention des renards, elle avait dû gravir seule la kaoline dont les flans pouvait s'apparenter à un entremet coco. Cela avait été plus fort qu'elle, la gourmandise l'avait envahi. Très vite, elle s'était retrouvée joue contre joue, collée à la paroi blanche. Elle 

riait lOL, le bleu de son manteau faisait la jonction, franche. La collerette du haut se lassait doucement de sa résistance alpine en se laissant glisser lentement vers le bas...

 

Une colline se formait à mes pieds. 

Le chat s'était fait discret dans ces cols blancs. Même ses yeux portaient les lunettes. La réverbération des flancs pointaient les gestes d'affaissement plus gris.

Tandis que sans le savoir, le kaolin s'était invité dans ma poche. Je repartais les bottes pailletées de mica.

​

Extrait de Les pensées de Sam Moore et suite en hiver (IV)… 

(à partir de Enseigne et Glasses, Patrick de Glo de Besses et Anabelle Hulaut, Granville Gallery, 23 rue du départ 75014 Paris, exposition du 17 janvier au 20 février 2015, et en parallèle des aventures filmiques de Sam Moore avec Odile Landry …)

23 février 2015

Vue rapprochée. Le flou persiste. 

Un astre lumineux bordé de son rayon vert et qui pointe de sa gauche comme pour éclairer la silhouette de Sam dans le champ des rocks. A demi minéral, a rock tel a seed s'apprête à pousser davantage.

Elle pensait à la dureté de la matière mais aussi à sa capacité de s'absorber du paysage. Le caméléon des bords de mer ne se laisse pas impressionner par la vague du bleu du ciel. L'écume blanche qui vient fouetter en surface, s'auto-erase dans le flux plus vif. La mousse verdit alors autant qu'elle peut rougir de son étreinte. Brute, la Seed reflexive.

​

Le poisson dans l'eau nage et le poisson hors de l'eau continue sa brasse plus invisible

Le fish à l'eau nage

et le poisson hors, out

le poisson dans l'eau file

fish out rima avec nage

un mouv' plus invisible

out in fish, roots, the seed

push the fish au dessus du rock

and the rock became the fish, 

​

and the seed sees out

the fish stay in and the rocks 

follow the move suivage,

fish à l'eau surjoue sa nage si monte la carpe

​

Of the magnifying, elle se sentait embuée.

​

Extrait de Les pensées de Sam Moore et suite en hiver (V)... 

3 mars 2015

Je recevais un nouveau message de PB, comme à l'écho

Beau !

Reprenant, 

Vue rapprochée, le flou persiste…

Et moi : A très peu de distance , à peine reculé ( titre de mon expo à rouen) : À très peu de distance, à peine reculé" est un extrait de" La Vue" de Raymond Roussel, un de ses premiers ouvrages, prose versifiée, où l 'auteur décrit pendant des pages une vaste vue panoramique d'une station balnéaire perçue à travers l 'oeilleton minuscule ornant le manche d'un porte plume 

​

Et son message se terminait comme par une sensation

"tu brûles" .......comme on dit dans ce jeu où on est à la recherche de qqchose et qu'on en s' approche !

La nouvelle s'approchait fondamentalement dans le brouillard qui s'épaississait. Et comme une enseigne de barbier, elle tourna les sangs de Sam Moore. 

Très lentement, il fouilla ses poches qu'il avait retrouvé, moules confondus, à la recherche de cet autre oeilleton. 

Il pensait vraisemblablement, car ses pensées étaient probablement ailleurs légèrement déconnectées, à son alter celui qui avait ouvert la parabole de l'anti-chambre et auquel il se référait, à demi. Une espèce d'espace hors champ vue à travers le petit bout d'une lorgnette et oeuvrant sur la parade du regard. Ames room, le mot avait été lâché pour la seconde fois, the beginning… revenant sur le devant.

 

Un trou. Un trou pas plus gros qu'une balle. Un petit trou ayant le pouvoir d'être lumineux dans l'obscurité.

​

Extrait de Les pensées de Sam Moore et suite en hiver (VI)... avec message de Pierre Besson en écho à son exposition « A très peu de distance, à peine reculé... » à la MAM GALERIE, 20 rue Alsace Lorraine 76000 Rouen - Exposition du 28 février au 4 avril 2015.

15 mars 2015

En ce début de crépuscule, Sam Moore avait entamé son petit périple dans la ville, comme à la recherche de son acolyte DMC. Sur la partie haute de la ville, Sam Moore était resté un moment à observer cet architecture étrange, dans ce paysage au patrimoine ancien. Il pensait à une variante chavirée du Guggenheim New York, ou échantillonnaire. Il pouvait y voir une version agrandie d'une étagère de livres dépareillés. 

De jour, il reviendrait pour y déposer le filet d'un marque page, comme une petite note. Le livre qu'il choisirait serait sans doute dans cet interstice à l'entre deux des polars, un rayonnage à cheval entre la poésie et le romanesque. Il continua sa route, la descente de la longue rue menant sur l'autre rive s'interrompit. Il venait d'apercevoir une silhouette traverser le jardin de l'hôtel particulier. La silhouette probablement vêtue d'un large manteau était aussi encombrée. Perchée sur le perron, elle se retourna comme pour se laisser mirer. Elle laissa tomber le vêtement qui l'enveloppait, et dévoilait une main délicate, qui tendue vers l'arrière, portait une petite chaise droite. Sam Moore était comme fasciné. Il lui avait semblé que cette femme, dans l'obscurité qui s'intensifiait, était une autre vue, cette fois-ci plus réelle, de la version délaissée qu'il avait entr'aperçu la veille, sur le rebord de la cheminée de l'hôtel. Il se souvenait alors du Voca Patch et ce moment où ilelle avait cherché l'endroit idéal pour positionner la chaise. 

Point de vue gravé sur le dos de l'assise. 

Où positionner la vue avant que le train ne reparte vers Longuefuye … Recording. Sam Moore avait d'abord été fabricant de chaises…

Ses pensées repartaient de plus belle et c'est sans doute à ce point précis que son ami l'avait rejoint.

Poussant la porte de la chapelle, Sam Moore avait tout de suite remarqué cette barrière sur le devant. Une barrière galvanisée avec pour motif un coucher de soleil. Tout de suite, la barrière au motif si particulier les avaient comme emportés. D'emblée leurs pas s'étaient accélérés vers une traversée de ces rayons improbables. Ils pensaient, sourires aux lèvres, à cette manière plutôt rustique mais tout aussi fine de passer de l'autre côté du miroir. 

​

Extrait Les pensées de Sam Moore, suite en hiver vers le printemps, VII de table...en prévisions pour accompagner « Outisde in » ... 

19 mars 2015

Qu'est ce que tout cela pouvait-il vouloir dire ? On ne s'en préoccupait peu finalement. Avoir le pouvoir de décider qui on souhaitait voir agir à notre place, n'était pas une mince affaire, il est vrai. Sam Moore, avait éparpillé sur la table tous les documents qu'il avait reçu, d'emblée il avait écarté 

ceux dont les photographies ne lui inspiraient pas confiance. Ils se disaient que c'était terrible en même temps ce rapport de physionomie discriminatoire. Et puis, il se rendait compte que finalement il ne restait plus rien sur la table. Alors il remettait tout en place et continuer de chercher ce dont il croyait le plus. Il croyait en l'être humain, sa générosité, sa curiosité d'un côté mais il connaissait aussi sa cupidité, son désir de pouvoir et sa barbarie. Que de paradoxes aussi.

La vie bât son plein.

Ilelle s'interrogeait sur cette phrase d'une oeuvre d'Antoinette Ohannessian Quand on met des choses ensemble elles sont réunies. En toute évidence, une belle énigme ! Restait à savoir comment les choses étaient réunies. Ilelle se demandait si ce n'était pas juste en cela les différences et différends. Les discours parfois deviennent identiques, parce qu'on a appris à parler en vidant les mots. Une langue de bois mort. Des mots vidés de leurs sens où on se joue de la polysémie pour dérouter la pensée à des fins stériles.

Et, si seulement le bois mordait encore... pour crier sa résistance. 

Sam Moore appréciait la polysémie des mots, des mots ouverts et riches, toujours prêts à s'ouvrir davantage, à se déployer à s'enrichir, se libérant sans cesse des pouvoirs falsificateurs. Cependant, il voyait bien que les mots qu'il lisait sur les documents se refermaient aussi vite qu'ils étaient apparus. Certains semblaient avoir été mis dans le désordre, c'était peut-être ça finalement qui n'allait pas, l'ordre des choses. L'ordre des choses ont leur importance, même dans le chaos. 

Bien-être, Solidarité, Santé, Habitat, Sécurité, Aménagement, Emploi, Economie, Education, Ecologie, Mobilité, Cultures, Tourisme … Il s'interrogeait sur une autre articulation ... Habitat et Bien-être, Emploi et Education, Ecologie et Economie, Cultures et Mobilité, Santé et Aménagement ...

 

Et Sam fermait les yeux, pour tenter de ressentir une fois encore l'hybridité des éléments avec lequel il faudrait fondamentalement d'ores, s'acclimater.

Préserver la verve, garder l'appétit des connaissances, dives et variés...

​

Sam Moore sentait alors qu'il ne pourrait abandonner les caillous,

Une résistance accrue et haiku, 

​

Pleine lune et

dévoile le roc à de 

mi-vé-gé-né-ral

​

Extrait de Les pensées de Sam Moore, en suite vers le printemps, (VIII )

10 avril 2015

Une forme commençait alors à émerger dans le studio de Sam et cette fois-ci c'était difficilement dissimulable. Pourtant à ce stade, on était encore loin du minéral et/ou végétal. On était plutôt face à un animal à demi monstrueux, à demi majestueux. Sans doute monstrueux par sa masse informelle et majestueux par sa présence, le tout avec une assise solide et tranquille. Quelque chose en soi d'assez inconfortable, prêt à être caché au fond du studio. Sam avait beau se dire que les menhirs il y en avait de toutes les formes, il sentait bien que celui-ci n'en faisait pas parti mais pourtant quelque chose s'en approchait. 

Le travail restait de taille sans aucun doute. Et sans même s'en rendre compte, le haut avait pris de l'importance. Il poursuivait alors la mise en forme sur la pointe des pieds. Il pensait aux demi lunes mais se disait que probablement le monocle serait de mise pour y voir d'un peu plus près.

​

Extrait de Les pensées de Sam Moore, dans la nébuleuse printanière (IX)

14 avril 2015

Une éclaircie passe au travers des vitraux. 

Bleu, jaune vert miroitent en projetant sur le mur un petit éclat jaune qui vient jusqu'à me taper dans l'oeil.

Cling ! 

Je cligne de l'oeil, 

l'un puis l'autre, 

me dandine,

clignote des yeux,

me revient

Puis le rouge me saute aux yeux tu me dis 

et son vert tape à l'oeil

Telle une poudre aux yeux, 

elle me projette bon oeil,

Je cligne des yeux pour garder l'humidité tandis que mon doigt glisse dans son oeil

et dans le doute, qu'elle se soit fourré l'oeil au poing, aussi sans tourner de l'oeil, 

pour mieux lui rincer l'oeil je continue à contempler du coin de l'oeil sans sourciller.

Mon oeil.

​

Extrait de Les pensées de Sam Moore, sur la route... (X)

19 avril 2015

En coulisse, du faubourg et des périphéries, 

quelque looping de Sam Moore à son amour de plume,

elle dit j'écris ma pensée,

je n'oublie pas qu'elle vrille quand elle est attendue, ô belle réflection en déformation. 

Et qu'elle chancelle dans l'obscurité

A quelque chose près comme la tête à l'ombre et les pieds allongés sous le soleil, 

and sometimes switch,

la tête au repos sous la lumière tamisée et les pieds dans l'eau fraîche

dans le doute certes des périphéries clandestines, tu me fais tourner la tête,

la lalalla lallaa lla lallala hi ho ha haahaha ha ha 

​

Les pensées de Sam Moore en coulisse...

27 avril 2015

Les éclairs ont eu un coup de foudre. 

Autovision : quand les yeux foutent le camp, mes jumelles font le grand écart.

Bien à vous, Sam Moore

​

Post-it-Jaune citron SMS du 27/04/2015

14 mair 2015

à coup de blush, le roc s'affirme

j'ai du mica plein les yeux

tandis que le pigeon marteau vole 

de poutre en poutre

Blue sky près de l'oeil, 

A l'envolée, 

Sam M

​

Post-it blue SMS du 14 mai 2015

28 mai 2015

Le commissaire est dans l’escalier

​

Un poisson orangé tombé du ciel,

dans le doute,

l’orange l’aura fait vibré, il a bu tout son jus.

​

Post-it SMS du 28 mai 2015 – non envoyé

Extrait de Les pensées de Sam Moore, Post-its, 1,2,3…

5 juin 2015

Oh! Les post-it de toutes les couleurs

Qui sautent les talus

Et prennent le maquis

Enchantent mes pas que je me 

surprends à qualifier de passager zélé.

 

En cours de Les pensées de Sam Moore, Post-its 1,2,3... - message et ponctuation pré/post-it de Pierre Giquel... envoyé depuis son orange mobile… 5 juin 2015.

5 juin 2015

Je suis le marcheur de caillou,

qui ponce

je suis le mangeur de caillou,

qui pense

il faut penser à changer d'ondes,

les bienheureuses, 

tombées sous le sens

D'ailleurs, on ne sait plus

La pierre se lève

​

En cours ….extrait de Les divagations de Sam Moore in Outside-In, Chapelle du Geneteil - Hulaut & Clarke and friends…

13 juin 2015

Un trou de serrure qui prend de l'ampleur, mine de rien,

à travers je vois le coucher de soleil

et si ton sifflement au-delà de l'horizon

se dévoilait des graviers, finally

​

je suis à l'écoute des sons qui passent, 

je suis le marcheur de caillou,

à d’autres fois où

le marcheur ne revient pas sur ses pas

​

Elle était là, prête à engager la conversation au dessus des graviers

tandis que tintaient les verres

mad mad mad mad mad, m-a-d-i-t

elle pensait à ce tableau au trou, tel un hublot de passage et basculé vers l'horizon incertain

un bâteau à la coque,

Tandis qu’ el fish à l'orangé se tenait à l'angle, debout sur sa queue

Mais de qui était-il ? Sa facture était fine et délicate, les ombres portées

Arden Quinn maybe,

Sam Moore continuait à se demander l’origine des choses...

​

En cours ….extrait de Les divagations de Sam Moore in Outside-In, Chapelle du Geneteil - Hulaut & Clarke and friends…

8 juin 2015

Pont à bascule, c'est là que le poisson passe du gris à l'orangé

Le champ des bascules me bouscule dans le vert,

Bien à vous,

Sam M

​

Post-it SMS du 8 juin 2015 – non envoyé

Extrait de Les pensées de Sam Moore, Post-its, …4…

23 juin 2015

Luna Lula Lulla Lulley Lulley Luley Luleybye

Valse et ritournelle sur un fil qui rase, à

l'indomptable des champs, là, valse à rebours, à

a symbiotic moment dans l'agitation félinienne,

Ritournelle opérette et belle vogue

Elle va se casser la gueule la trapeziste

My hearts, my hearts, my hearts, my hearts

Tandis que Jaco et les poules crackètent sur le trapèze

Je danse

Tendrement,

bye

Anabis, Sam et les autres

​

Pour Jaco, au delà des vagues, In, hors, out, … 

1 juillet 2015

Je suis la jardinière du dimanche,

la releveuse de caillou

qui dissout les fils et retourne la moquette

je suis déplaceur et déplaceuse

je suis marcheuse de caillou qui ponce et qui plisse

je suis le marcheur de caillou

qui pense

je suis le mangeur de caillou

qui ponce

​

Le défaut du rideau révélait bien ce dont il était question, 

un entre deux

entre chien et loup

un croissant lunaire apparaissait alors dans l'entre deux pierre

​

le jardinage n'était pas terminé, une silhouette dans le jardin poursuivait ses occupations. La réorganisation des graviers sur le sol se poursuivait tranquillement dans l'obscurité.

​

Un balai dans la main,

surpris par la lumière se projetant sur la voûte, tel une projection ombragée du balai en main tandis que l'autre tenait le seau. 

​

On attendait le commissaire, 

était-il vraiment dans l'escalier ?

Sam Moore continuait à se demander dans quel main le balai pourrait-il passer de l'ombre à la lumière.

Il poursuivait sa tentative, plus petite, tandis que le blaireau s'affairait et

que les quilles s'encanaillaient de leurs joints,

3,4,7,9 

​

La clé d'ici a le vent en poupe, disait-on, 

Aux agitations nombreuses,

Un nuage bleuté se souleva légèrement 

Sam Moore songeait à relever les tapis et à les introduire plus prudemment dans le sol.

​

Je suis le marcheur de caillou 

qui pense

je suis le passeur de caillou 

qui creuse

je suis le passeur de caillou 

qui ponce …

hum hum hun hum hum hun hum hum hun hum hum hun hum hum hun

​

Extrait de Les divagations de Sam Moore in Outside-In, Chapelle du Geneteil - Hulaut & Clarke and friends… II

8 juillet 2015

Mojito, une éclaircie venante,

et dans une caisse en bois

Un bol et sa boule,

Sam Moore continuait à se demander

Le bol et sa boule

rien que pour voir

​

Sa boule

Allongée sous

Ma table renversée

Ma boule ou je verses

Ou je vois qu'à la lie tu bois

Ou tu vois j'en ris des doigts

Roule sous la boule encharmée

Et ton cil se colle à l'iris de mes pois

​

je vois rien que pour boire

du cocktail

j'attends la fleur du soir

T

El picolito

​

Les divagations de Sam Moore ou en attendant sunday, je déguste des yeux, Out- III

18 juillet 2015

Colportage à ma porte, Thierry W. le bienvenu

je me suis fait l'hôtesse du jour

Le conteneur aura laissé échappé quelques francs vents,

tandis que les pets de nonne s'accompagnent d'un pétillant 

nous sommes les rieurs et rieuses du vendredi soir,

et l'envie de colporter le rire aux portes 

​

well well well

Je suis colporteuse de caillous, 

les cactées s'y frottent,

les coeurs en rient et les ballons chantent

​

Extrait de Les divagations de Sam Moore after le passage de La manufacture des Cactées… (post-it SMS V, 18/07/15)

26 juillet 2015

Blue one,

Rond point à l'estafette

la tablette se déploie

les lunettes changent de position

versus Marien sur le schiste

​

Post du dimanche, entre chien et loup

tandis qu'il pleut des chats et des chiens,

Le remontoir et les grésillons

c'est la fête du chausson aux pommes

​

Vues,

une armée de rouleaux de l'été dans les champs 

prêts à onduler,

les défilantes,

​

Elle attend le raccord des vues, 

Green,

Ilelle cherche l'enfumeuse,

​

Le mystère se poursuivait, PB avait posté ce petit message de Prague, 

et il en avait aussi perdu la traduction, 

Cekání na bílou smrt

Tamtamy casu

dans l’entremise des mises en oeuvres et mises en pages

​

Extrait de Les divagations de Sam Moore … IV - avec l’envoi d’un message mystérieux de Pierre Besson.

29 juillet  2015

Précision du soir,

A l'unisson,

La lunette descend doucement pour se poser sans bruit,

Je tique,

Bien à vous,

Sam M

​

Extrait de Les pensées de Sam Moore, Post-it SMS VI du 29 juillet 2015 - envoyé

30 juillet 2015

Paul tenait ses lunettes dans la main, tandis qu'il passait devant les cailloux munis eux aussi de glasses.

Il était clair que quelque chose avait échappé à son regard. 

Les lunettes n'avaient pas quitté ses mains mais sans doute ses mains commençaient-elles à voir, 

le mica se reflétait dans ses verres et par écho miroitant les facettes des graviers se répandaient elles aussi, 

le nuage poudreux interrompait la réflection, comme pour brouiller le regard. 

Ses pas prenaient alors le dessus, impossible de voir. Les mains se rapprochaient du sol comme pour capter les vibrations dans les soubresauts des rocs. Fisheye. Sans même s'en rendre compte les lunettes avaient glissé hors du champ. Un monocle, et son miroir avait pris place tandis que le binocle décousu tendait l'oreille. La belle affaire ! l'orange sur fond bleu se découvrait bien réellement, et en un mouvement le Kouglof, devenu poudreux s'effondrait doucement, les paillettes quant à elles résistaient à ce bouleversement.

Les cannelures,

​

Extrait de Les pensées de Sam Moore et ses divagations … V 

11 août 2015

C'était trop peu de parler des cannelures aujourd'hui, la fracture aurait tout aussi bien fait l'affaire mais la dimension physique et sculpturale aurait été complètement abscons. Les cannelures cachent des interstices propices à d'autres espaces qui ne se révéleront qu'au creux de leur forme. La fracture est sans doute plus irréversible, une ligne franche bien qu'elle puisse engendrer un versant al contrario et de facture à s'opposer.

Lamaline, revenait sur le tapis, accompagnée comme une douceur de l'orient, il était temps de laisser aller les tensions qui s'étaient accumulées jusqu'à lors. Lamaline, elle se laissait glisser sous la soie pour ne retenir que le volubile 

Elle riait et la chanson reprenait de plus belle ...

Show me the rock,

Sur la plus haute branche, 

la pipe du corbeau

au Piacé, se mouve

Et de sa pince à rallonge qui gobe 

comme d’un coup de ciseau,

pince me le coeur, pince moi la mousse

Sans essouffle ni esbroufe, Sam Moore accourt

Pince la pipe et tombe le rock

La song était short, reprise

Hummmmm hummmm humm yeeeee hummmm hum yeeeee

Show me the rock

Show me the rock

​

Lamaline se sentait tellement lente comme une tortue, 

une tortue sans doute un peu volante. 

A vol d'oiseau elle sentait bien que le pétrophiliste et le pipophiliste se donneraient probablement rendez-vous non loin de la cour carrée. D'ailleurs vue du dessus, le coeur du carré apparaissait tel un cadran solaire, et le gnome-gnomon donnait l'heure pendant 4 heures de son temps sous le soleil tapant. Les pièces tombaient à pic comme une allégorie de l'économie. Sam Moore se demandait si les collectionneurs arriveraient à temps ? 

​

Extrait de Les pensées de Sam Moore et ses divagations … VI avec une pensée pour Gnome-gnomon, performance d'Eric Madeleine, le 1er août 2015 à Château-Gontier dans le cadre de la manifestation "l'Art est la chose" organisée par Hulaut & Clarke

15 août 2015

D et N en avait profité pour se faufiler dans le parc et y inscrire tel une sentence définitive, quelque chose du genre on n'est pas sorti de l'auberge, mais avec une nuance dans la version english, de profondeur. On montrait qu'on était bien au coeur de la chose, et non en surface. La question se posait alors qu'est ce qu'on y voyait maintenant qu'ils avaient abandonné le terrain en laissant cette phrase derrière eux. Lamaline essayait de réfléchir à quoi cela pouvait-il s'adresser dans le contexte qui la concernait et elle n'avait trouvé pas d'autre écho que celui d'une réponse esquivée à une définition de qu'est ce que l'art. Esquiver la définition plus que celle que de faire tout simplement. Tout cela devenait trop, sérieusement. La sentence tombait comme un couperet et retombait sans écho. Eparpiller les lettres ou les mettre en tas serait sans doute plus adéquate à la situation. Les laisser redevenir des lettres, des signes puis des bouts de bois, bricolés. En dissoudre les certitudes, rendre palpables les doutes … Lamaline laisserait la place aussi, d'ailleurs elle sentait bien que la nécessité viendrait à se retirer.

Sam Moore attendait patiemment dans la cabine d'auto-pilotage. Sous le lampadaire jaune, un bel jeune homme chantait accompagné de sa guitare, le ballon sous le pied, agité, The pink lady. La jeune femme était là chevauchant le LC2. La reverb se déployait. Sam Moore assistait à la parade des amoureux. Les yeux pépiaient. Au fond du tunnel, d'ailleurs I heard, Maria Maria, tout au bout dans la lumière bleue se projetait le coucher de soleil. Assis sur le sunset, the young men in black & sunglasses, grattait sa guitare. Elle, à ses heures diva, l'accompagnait de ses yeux green et magnifiques, un green s'accordant aux dessous. Une voix puissante.

Reprise,

Puis la porte claquait au désenchantement, 

une voix forte et racleuse, 

à la question du je peux marcher sur les cailloux,

Sam accourt tandis que the liitle girl a les yeux rivés on the stars. La belle étoile.

Glasses tombés du roc. Les verres tintent de nouveau.

Butterfly, je reconnais le pschittttttttt du campari, west side me fait tourner les yeux. 

Ilelle fredonnait du haut de la tour, l'estafette était monté d'un cran. La boule à facettes, on la verrait toute la nuit sur le rond point des oliviers en herbe. Le verbe s'échafaudait une fois de plus, dans l'herbe, prolongeant les haies, devenues murales. D'ailleurs l'une d'entre elles s'érigeait tel un lit.

Wake up Sam, 

Parfois, il se demandait s'il ne faudrait pas reprendre les pensées une à une pour retrouver la cohérence des divagations. Et en même temps, il savait que les pensées engendraient les divagations et les divagations réengendreraient d'autres pensées. La forme changerait à nouveau, à coup sûre. D'ailleurs ces derniers temps, il cherchait à faire tomber les mots plus qu'à les retenir et c'était peut-être cela qui changerait, 

retenir.

Les oies qu'on avaient pris tous les 3 pour des mouettes, poursuivaient leur route et filant vers l'ouest.

​

Extrait de Les pensées de Sam Moore et ses divagations … VII in L'art est la chose …

17 août 2015

J’adore faire des Kouglofs, c’est magique… 

Patrice Carré envoya ce premier message pour faire suite à la pensée divaguante de Sam Moore du 30 juillet, 

les cannelures,

Puis le 15 août, la magie opéra,

ils réceptionnèrent,

Patrice Carré, le kouglof et la louche, 

Et comme il l’annonça, le 16, la louche deviendra le principal médiateur de Ciné-crêpes in Gothic Cinema, 

...tandis que la louche persiste, le 16 se change en 17...

​

Extrait de Les pensées et divagations de Sam Moore … avec messages culinaires de Patrice Carré… 

15,16,17 aout 2015

20 août 2015

Splash, le rose s'interpose 

comme une éclaboussure franche sur le lino

une abstraction éjaculée sans retenue

Que faire ? que dire ? se demandait Lamaline,

sans doute le bouleversement avait été tel que l'éjaculisme n'avait pas trouvé mieux que de s'y glisser comme en réaction au réel. 

Le spectacle était partout. 

Lamaline voyait bien la différence. Il faudrait poursuivre quoi qu'il arrive, 

une nouvelle forme de résistance ailleurs et autrement.

​

Extrait de Les pensées et divagations de Sam Moore via Lamaline … IX 

1A septembre 2015

Quand j'ai bien mangé, mon ventre devient extravagant.

Entre La providence et adopter un fennec, le choix peut-être difficile sans doute.

Tes talons sont hauts mais n'atteignent pas le quart de ses talons. 

Ô la bienheureuse perchée sous la voûte. 

Je me sentais prête à chanter toute la nuit.

Que les sons soient les bienvenus !

A tue-tête, décomplexée et totalement comme

soufflée sur le cul

Emma l'entendait bien aussi. Lamaline ne saisissait pas tout. Les bougies n'avaient pas encore été soufflées, elle en était certaine mais le vent s'insurgeait contre ses volutes.

Il aurait suffi d'une allumette pour enflammer l'ensemble. Les pompiers arrivèrent aussi. L'eau s'était infiltré dans les plafonds créant quelques boursouflures, prêtes à éclater aussi.

Sam Moore semblait un peu décontenancé, pour la première fois, son sentiment de manque devenait plus grand. Pinceaux, blushs, et blaireaux lui manquaient profondément. Il voulait peindre leurs ombres. 

Le ballon que Sam avait reçu, tel un billet doux aux allures re-belles et identifié comme réseau inter-minette sous la houlette du Shnou, était à plat. Ou plutôt a drawing, il semblait avoir été dégonflé, comme projeté dans le canon à dessins. Sa respiration était dans l'entre deux. Sam se demandait s'il ne lui faudrait pas répondre par un chant d'apnée et de quelques boutons en guise d'appel du pied. Tel the rabbit pan pan prêt à alerter les autres du danger imminent.

C'est ce qui arrive sans doute lorsqu'on ne pense qu'à peindre. Il sentait bien que ses pinceaux s'impatientaient. Une nouvelle organisation allait s'imposer. Les ombres portées allaient passer sur le devant de la scène. Il y aurait forcément un décalage. Sam sentait que c'était ça qui l'intéressait. Cette fois-ci l'espace n'aurait pas besoin d'être,

Des objets probablement chuintés. 

​

Il ne garderait probablement que leurs ombres. 

Fricatives, 

shadows,

​

Extrait de Les pensées et divagations de Sam Moore remontant le boudoir … X avec un oeil sur le réseau Inter-minette d'Alain Biet.

29 septembre 2015

Une tentative échouée probablement,

finally, la peinture est plaisante mais ne présente pas de franche nécessité.

Les antennes pleines de mica ont de quoi vous en mettre plein les mirettes.

Du bout des doigts, je me sentais prête pourtant à glisser le long de cette paroi,

visqueuse comme il se doit,

mais on ne plaisante pas avec cette chose là,

elle e cosa mentale…

cependant tout cela continuait à m'intriguer…

la super lune rougissait enfin,

je pouvais m'étendre sur le dos et battre mes paupières

les oiseaux pépiaient en cadence

virtuelle 

une soufflette bleue perdrix pointait à l'horizon,

​

Extrait de Les pensées de Sam Moore ou Les pensées de Sam Moore ont le vent en poupe … XI

1 octobre 2015

Ppfit

Elle se posa alors sur son épaule,

virevolta 

De dos, Sam voyait une silhouette se faufilait, 

Un imprimé forêt l'inondait totalement.

Un camouflage comme pour partir à la chasse. 

Sam Moore avait ri au départ. 

Il y avait quelque chose de tellement grotesque qui l'empêchait de faire le net sur les branchages, conifères et autres feuillus. 

Et puis il s'était tu à l'idée d'un carnage possible. 

D'ailleurs aujourd'hui, il n'avait pas envie de rire, il avait juste eu envie de rassembler les joyeux et bons esprits trublions des alentours. 

Voyons nous encore !

Les verdures s'émancipaient dans le paysage et les poppys frissonnaient

La fête n'était pas finie et peut-être n'avait-elle même pas encore commencée…

Le direct ferait son effet,

juste,

de quoi se sentir gai comme un pinson,

​

Extrait et poursuite de Les pensées de Sam Moore ont le vent en poupe … XII.

4 octobre 2015

Pensées toutes particulières pour Didier Lamandé,

​

Sam s'était trompé, ou peut-être plus simplement il n'avait pas voulu voir que la situation était grave

pourtant il l'avait ressenti bien avant qu'on lui annonce

et c'est comme si sa volonté d'y faire face l'avait biaisé

La peur de la mort, nous repousse chaque fois un peu plus

Il avait beau avoir convoqué les joyeux et bons esprits trublions cela n'avait pas suffi,

l'envoi du coussin péteur de la Manufacture des Cactées pour raviver les forces était arrivé trop tard,

ilelle se sentait tellement triste,

Today, today, hier, we loose someone, 

un être grand, qui a accompli de grandes choses, des rencontres simples

toujours humble et profondément engagé,

toujours partant pour de nouvelles aventures,

and looking for ce petit point de complicité avec les artistes pour que se révèle le plus juste des projets.

Une excitation sans cesse renouvelée, comme à la pointe

D'ailleurs le jardin de Didier a toujours été à la pointe

elle se sentait triste

ilelle triste

que faire d'autre ?

Quelle chance ilelle avait eu de ces moments de travail privilègié !

Quoi dire ? Que faire ?

récupérer petit à petit

poursuivre ce qui est déjà été entamé,

continuer à ouvrir grands les yeux, puis les fermer régulièrement,

pause

haletante,

rainglasses,

Maladroitement, Ilelle agitait une main au dessus de son épaule. Un geste d'adieu plein d'émotions.

A toi, à vous, proches, ces pensées toutes particulières,

​

Anabelle, Sam et les autres

12 octobre 2015

Sam venait juste de remettre la main sur sa collection de samares. Elles attendaient patiemment dans un coffret en bois recouvert d'un plexi transparent. Leurs ailes étaient restées intactes, inactives..

Sam entendait Devautour : Les papillons de nuit ne captent que les sons émis par leurs ennemis, le reste du monde est muet pour eux. 

Sans doute la nuit allait-elle prendre fin et les papillons redevenir jour. Les bouches devenues bées par lassitude des nuées nocturnes, tombaient à pic devant, 

Les bras ballants, 

Frétillantes, les bouches ne demandaient qu'à se ré-articuler langoureusement jusqu'au baiser le plus licencieux. 

Les couleurs de sa palette accompagneraient probablement cet envol. 

Un envol prémédité, 

Les ocelles opéreraient dans le mouvement des hélices.

Je me sentais empli d'une nouvelle mission, peintre d'akène et lanceur de samares. Les mots semblaient assez rude cependant plus que la poésie concupiscente qui en était conviée. Le poids d'une plume ne se poserait pas, ilelle en était certain.

Ilelle avait la forte impression d'approcher le phénomène d'artillerie, certes légère mais réellement présente. 

La palette se tenait finement prête.

Les pericarpes feraient l'affaire. Conviés dans la conception de l'envol, ils participaient à la remontée du courant. 

Rouge coquelicot, vert printemps, bleu ciel, jaune d'or, gris clair et vert automnale.

Le sirop d'érable coulait abondamment sur le vinyl noir sonné de valse. 

Du 33 au 45t.

Les Heliocelles tournaient à tue tête. 

et les bandes passantes, 

de la valse au swing...

​

Poursuite de Les pensées de Sam Moore et Sam et les samares… (I)

24 octobre 2015

Piquées dans le sol à nouveau tel des petits arbustes aux couleurs chatoyantes. Elles attendaient, les samares de Nice et continuaient à se faire, la belle. L'une d'elle se sentait presque prête pour passer sous l'oeil de la loupe. Camarade de jeu, un poil plus grand. Sa teinte toutefois n'était pas encore au point. Il manquait quelques nuances. Un poil plus tonique. Une teinte prête à passer l'hiver, et chargée de l'ardeur de l'été . Un bel oranger aux reflets amarante velouté. Etincelantes. Tandis que les inséparables s'échangeaient leurs pelages, dans les sous bois. La grande auberge espagnole ouvrait ses portes. Une lecture à voix haute et nue

un, nu

pour énoncer le menu des festivités :

Rock fort monté sur pilons duck serti d'un lit de trévises 

pluie de roquettes algomasio

diligence et malles aux cucurbitacées grimpantes suivie de grisons en chiffonades

lips, stop motion and tongue revolving

Jean et Jane en cercle concentrique sous une vapeur cacao, mas à miel en continu

rabbits aux carottes vertes tunées baby spinach

un mont de riz au vent d'anis

une pêche sanguine achalandée

un doigt de rhum sous une douche en caramel filé

blue ice sur la banquise

marée noire en rose des sables 

pets de nones aux pétillants rosés

cristaux effervescents gingembre et lime

une poire au jus qui chante

bloc notes de roches en toc

rince doigt et vodka tagada

tango de réglisse et scie musicale

une bagatelle sur le tapis

des bretzels s'en mêlent 

fanfare de grenouilles et criquets éberlués

bourgeons de cassis en croûte de Foudjou

des pigeons roucouleurs

vert sandre et bleu shark

boulette d'Avesnes et pinot noir

mistelle et cake blanc sur île blanche

checkers chocolat poivre et sel

une pioche à paillettes s'improvise sur le devant de la scène

le canard est givré et les oranges laquées

Ziti, el monte verde, 

sweet peppers and baby corns

Echafaudage de bambous, opiacés et crustacés

...

​

Poursuite de Les pensées de Sam Moore et Sam et les samares… (II)

1 novembre 2015

...

helices délicieuses au poulet,

et elle frise les vol-au-vent

l'entremet aux entrelacs échafaudés

vert pistache ou le mont aux pinacles

Je suis le dresseur de table

à la botte aux caoutchoucs, 

des radis noirs piqués de paprika

C'est jour de fête, on saute les légumes

En avant toutes les épluchures 

du wok dans les docks 

J'en tangue et 

Jean y ritournelle pêle et mêle

Tandis que les gambas se délassent dans un velouté d'arômes noirs.

pêle et mêle s'accompagne bien avec le Duhomard

cherry ça frise le monument 

les moustaches affinent leurs pointes sourcilleuses

la samba des écumes de mer à flanc de coteau

Une pipe à eau ou

my god, ya un trou dans ma pipe

and the magic screen n'a rien vu du tout

Faudra bien que je mette mes lunettes cette fois !

Du rififi dans mon assiette

ça sent les boulettes 

grass & rocs

Un agneau à la broche monté sur clous de girofle,

et nous sirotons un thé Gun Power à la menthe 

et la pipe tourne, 

Pièce montée caramel et noix de coco,

sur trévises et samares, les pilons s'étirent de roquettes

on revolving space.

Ayyyyyyyaa Aayyaiiii Ayyyyyyyaa Aayyaiiii

Happy Birthday Jean,

Jane, 

Janus 

and Giovanni

 

Poursuite de Les pensées de Sam Moore et le menu déroulant Sam et les samares (I,II,III) pour l'anniversaire de Jean Dupuy…

1 novembre  2015

Ayyyyyyyaa Aayyaiiii Ayyyyyyyaa Aayyaiiii 

oooooooooooooooolololoooooooooooo

bbbbbbbbbrrrruuiiii bbbbbbbrrrrrrruiiiiiiii

ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah

ah ah ah ah ah ah ah hum ah ah ah ah ah ah ah hum

gling gling gling gling gling gling gling gling gling 

​

Petites séquences sonores à prendre simultanément,

un son articulé ou bien un cri, un geste, un cri, un geste, un cri, un geste, un cri, un geste,

​

un verre dans une main une main sous le bras le bras sur la cuisse la cuisse sous la nuque la nuque sous le talon le talon sous le pied le pied dans la bouche une bouche sur les reins un rein sur le sein un sein sur la fesse une fesse sur la joue la joue sur le genou le genou dans l'oeil l'oeil dans l'oreille une oreille à l'écoute...

​

...Rains or freezes

as long as I've got my 

plastic Jesus 

ridin' on the dashboard 

of my car …

​

Les pensées de Sam Moore ou comment Sam Moore en oublia ses lunettes sur le tableau de bord. 

2 novembre 2015

On the road, ou encore on the cloud et comme le plus simplement du monde, par des erreurs de translation, j'arrivais alors au lèche-vision. J'intégrais tout de suite l'image symbiotique du doigt qu'on se fourre dans l'oeil et qu'à force de se le fourrer, c'est le doigt qui finit par voir. La situation était légèrement différente, une langue dans l'oeil, c'était moins courant. et il y avait quelque chose du cheveu sur la langue. Un cheveu qui dans son osmose finissait par se lover dans les sillons des papilles en susurrant des choses de plus en plus douce.

En bref, j'aspirais au lèche-vision comme quelque chose de plus voluptueux et singulier. Une langue sous les feux de la rampe qui ne s'éclipse pas encore.

​

Les pensées de Sam Moore on the cloud...

2 décembre 2015

Le lèche vision se simplifierait vu les circonstances, le lèche vision avait remplacé le lèche vitrine. Le lèche vision était plus directe et agissait seulement par nécessité d'une transparence, une réflexion de langue à vue. La flânerie s'éclipsait. Langue vue c'était peut-être l'outil qu'il me faudrait réaliser pour réinjecter les pérégrinations. Cependant, l'étau se resserrait devant la gravité de la situation. Il fallait pourtant continuer à laisser vagabonder les idées, jusqu'au captage du lèche vision. Un jeu infime, il ne faudrait pas tergiverser davantage. Retrousser sa vue.

A l'approche du caisson, S annonçait Bien vu, Mal vu, Pas vu comme quelque chose qui se dégagerait de mes expériences oculaires. Bien évidemment il ne s'agissait pas seulement de mes expériences oculaires. Cela faisait belle lurette que l'on avait basculé de l'autre côté sans même s'en rendre compte. Changer de point de vue, semblait évident mais c'était quelque chose de plus encore, comme si les yeux n'étaient plus en mesure de voir et qu'il fallait physiquement changer d'espace. On confondait souvent la chose, à être bien vue, mal vu ou pas vu – que notre pensée avait fini par se mouler dans ce jeu de m'as tu vu ?

​

Sam Moore n'était pas sûr, d'ailleurs il continuait à cultiver ses doutes. Parfois le vertige devenait plus grand encore jusqu'à paralyser mouvements et pensées. D'autres fois, la mélancolie s'immisçait, il pensait qu'il ne fallait surtout pas lui résister, elle s'en irait comme elle était venue. 

Ilelle en avait clairement oublié ses lunettes.

La pudeur des uns activait le voyeurisme des autres. 

​

Ses glasses étaient souvent posés sur les objets, pour que leurs vues s'acclimatent à l'environnement. Il était bien question de point de vue et de focale, une vue longue pour une focale courte,

Retrousser sa vue, ses manches et ses pensées,

j'envisageais alors de passer une fois de plus de l'autre côté. il n'y avait plus d'écrans ni de miroirs d'ailleurs, seuls quelques rassemblements & points clouds qui se glissaient dans les interstices des commissures. Ah mon canthus, j'avais beau battre les paupières, pour en révéler l'angle, la courbe de l'un ne collait pas à la courbe de l'autre. L'humidité qui s'en dégageait agrandissait les angles saillants. Là encore, il me fallait accepter que cela ne collerait pas de toute manière. 

​

Un sentiment de profonde tristesse l'avait envahi. 

On n'était pas sorti de l'auberge. Still not out of the woods, cette phrase que Shipsides & Beggs avaient confectionnée et suspendue aux abords du studio de Sam Moore, l'été dernier in Outside In, n'en finissait pas de résonner. La tache était grande, tout était à repenser. 

​

Là, précisément je sais que nos échanges me manquent, 

Les cailloux hibernent à présent. Probablement l'hibernation sera de courte durée. 

Chaque jour, je pense à réactiver l' action « Tapis d'happy rouge » de 1993, un déroulé de l'intérieur vers l'extérieur.

Une action commune pour passer d'un point de vue à un autre. Sortir et réentrer autrement.

​

Le panneau de basket au milieu de la cour du lycée Le Dantec méritera qu'on s'y attarde davantage, il est juste situé au carrefour des directions possibles.

Il ne s'agira pas de marquer des points

un point convivial de rencontre, de départ comme d'arriver 

un point de jeu

pour approcher les centres de constellations

et si les constellations étaient les seuls motifs pour nous rendre visibles ...

!!br0ken!!.

passer du rouge au gris d'api...

​

Poursuite Les pensées de Sam Moore ... nuageuses... 

9 décembre 2015

Alternative glasses,

mes lunettes sont sans verre à cils longs et souples

stop motion

je tente de voir entre les obstacles.

Un tas de lunettes à poils me semblaient comme une possibilité de recentrer l'attention là où précisément, elle est essentielle.

Tandis que les mirages n'y voyaient que du foin.

Tonnerre de foin ! il n'en faudrait pas plus pour y mettre le feu.

​

Pensées et Post-it agités, on streaming de Sam Moore, soulglasses, Buster and Dupont & Dupont… (9/12/15)

Un post-it entièrement vert.

10 décembre 2015

Il suffit!

Les chants longs des monts chauves Y ou le pet de nonne bercent nos coeurs d'une rancoeur monotone

Tonnerre de foin, je lisais haut, 

rance, ris et rancissement du bout des lèvres,

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Rancio et Lamaline n'en finissait pas de tergiverser

mais quel, réagissons-nous, s'agitait-il?

Un nu à cheval

​

Pensées et post-it agités, on streaming de Sam Moore, dresscode… (10/12/15)

Post-it vert de gris

17 décembre 2015

ho ho ho hoho 

les palmiers font des vagues 

des histoires en dents ,

science-fiction

cove and garden 

and if ilelle vient les mains pleines 

il y mêle caillou cacao

ho flous filous cailloux

cela fait bientôt une heure

ma boule à facettes tourne au bout de mes talons

je fais des bulles, la tête en bas

ho ho ho ho rover

cove and garden and if

bubbles bubbles go up, 

slowly où êtes vous, 

pierres cocos et tendres caramels,

on discute on discute, navigue et circule la 

marfan génétic

à vos notes et poings, clap foot,

balance du pied, glasses en vrac

arghhhhh

​

Sam Moore avait repris la song, rien ne sonnait mais il cherchait une mélodie à en faire bouger les culs farcis assis.

Sam Moore avait repris la song, rien ne donnait mais il cherchait une mélodie à en faire bouger les culs cuits…

Sam Moore avait repris la song...

​

Les Pensées agitées de Sam Moore, free party et le rose te va… 

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