Les pensées écarquillées
j'ai besoin d'un casque assourdissant quand les mots sont justes
je suis là pour autre chose que ce que vous proposez
Le konnokol
des syllabes prononcés qui se joignent aux mains, la gestuelle des mains prolongent les sons
le phrasé terminé ou la virgule intervient comme un clap hand dedans au dessus….
Je me tenais prête à une discussion konnokol
le casque reviendrait plus tard s'il le fallait…
Peindre la grande phoenix, vue du dessous, la souterraine des eaux
peindre la montagne comme j'escalade le roc, sur le flanc,
enduire son flanc de colle pour que le marbre adhère
puis volante des imprimés de robe,
un jonc, un tronc aux bretelles amovibles
la terminaison s'accorde avec la combinaison
la jupe la bulle la bulbe et le poulpe
l'état gélatineux des océans, un gros flan, la baignade ici comme là ressemble à un dessert flanby
les bébés méduses sont de sorties en visite dans la région, frôlant les peaux.
On sent comme un chatouillement, une résistance,
ah la nébuleuse aquatique
pas loin ou tout aussi près,
à babord,
et de prime abord,
un abordage en belle somme toute où la raison s'en mêle
the blue deep shark sur la ligne d'horizon,
free and open baignade pourvu que ça dure
et si bikinis et burkinis s'invitaient à une rencontre agar agar
Ou simplement, faire une tempête dans un verre d'eau,
une expression qui sonne et qui ferait probablement fureur chez les curistes, la vague déferlante le bouillonnement des eaux, le petit verre s'en allant à la source, Alun Souffre
les dérapages inconscients des mots
le style par défaut qui voudrait bien prendre place, par défaut
tandis qu'une vague pétillante se formait, gouleyante
Sam Moore sentait l'abonnissement faire surface
capiteux,
je suis là pour autre chose que ce que vous proposez,
Les pensées écarquillées de Sam Moore, août 2016