... et suite en hiver (IV)
Les noyaux de cerise gardent la chaleur.
Manger des cerises l'été et n'en cracher que les noyaux,
dans un bol.
Du bol,
les mettre de côté pour l'hiver. La bouillotte de noyaux au fond du lit ravive.
Les noyaux claquent avec leur résonance toute particulière encore teintée des picnics de Candes où Jack réside.
La douceur de L'orient, je m'en revenais les pieds chargés des noyaux de l'été. Summer,
zoomeur...
Cette fois-ci Sam Moore n'avait pas eu besoin du Monte-monts, ni de L'élévateur de colline.
Ilelle se sentant observé, Lol…manifestement pour détourner l'attention des renards, elle avait dû gravir seule la kaoline dont les flans pouvait s'apparenter à un entremet coco. Cela avait été plus fort qu'elle, la gourmandise l'avait envahi. Très vite, elle s'était retrouvée joue contre joue, collée à la paroi blanche. Elle riait lOL, le bleu de son manteau faisait la jonction, franche. La collerette du haut se lassait doucement de sa résistance alpine en se laissant glisser lentement vers le bas...
Une colline se formait à mes pieds. Le chat s'était fait discret dans ces cols blancs. Même ses yeux portaient les lunettes. La réverbération des flancs pointaient les gestes d'affaissement plus gris. Tandis que sans le savoir, le kaolin s'était invité dans ma poche. Je repartais les bottes pailletées de mica.
Extrait de Les pensées de Sam Moore et suite en hiver (IV)… (à partir de Enseigne et Glasses, Patrick de Glo de Besses et Anabelle Hulaut, Granville Gallery, 23 rue du départ 75014 Paris, exposition du 17 janvier au 20 février 2015, et en parallèle des aventures filmiques de Sam Moore avec Odile Landry …)