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ERRATUM XVII

Je me souviens,

A gauche, sur la plus haute des étagères EM,

En guise de ponctuations, deux cales en hêtre, maintenaient la lecture du panneau Villa Dourven,

une amorce probable à la suite romanesque du 1er opus Divas Mobiles.

VD1

Tandis que dans l’anti-chambre, vraisemblablement une variante de l’Ames Room, il y avait ce trou. Sam Moore savait à présent que Le blaireau ne creuse pas le trou, mais qui donc alors aurait pu provoquer cette échancrure.

Il avait bien repéré en arrivant sur le site du Dourven, les différentes traces que les lapins avaient laissés tout autour de l’unité d’habitation que DMC avait spécialement conçu pour eux, Rabbits, les rapides. Mais, sans doute par méfiance, d’une certaine captivité, ils avaient détournés l’unité en creusant tout autour, les souterraines. Les galeries étaient probablement nombreuses sous nos pieds.

Sam Moore sentait bien l’agitation venir du dessous. d’ailleurs il se demandait aussi si les lapins en céramique conçus par le grossiste en art, Joël Hubaut, et dispersés sur la banquise de la véranda, n’étaient pas aussi les veilleurs de souterrains. Les drapeaux qu’ils brandissaient, semblaient annoncer la libération des nationalités. Rabbit Generation. Et les caches sexes les protégeaient de leurs futures érections volubiles.

Sam Moore s’attardait sur ses réflexions et se pencha davantage sur cette première trouée.

Un bel oeilleton à travers duquel je voyais un sol recouvert d’un damier noir et blanc.

De toute évidence, le plan s’inclinait de 30°. Le test de la balle rouge avait fait son effet. La première balle avait atterri et prolongé sa chute de gauche à droite. Du ballon de foot, elle était passée balle de main et avait fini par se nicher à l’angle droit.

Une deuxième plus petite roula sur la surface, suivit la première et tout

en diminuant, vint se caler contre la première. La troisième, à l’identique vint se coller contre les précédentes. Et ainsi de suite... jusqu’à ce que l’angle droit fut totalement envahit et qu’il étende son débordement à l’angle suivant.

De gauche à droite, on traversait le champ de l’illusion. L’opération aurait pu alors consister à réorganiser ce tas de balles qui s’amoncellaient à l’angle. Ranger des balles comme on range des pommes sur un étal. Voilà qui aurait pu satisfaire n’importe lequel d’entre nous et ainsi profiter d’une belle uvue d’ensemble sur les pommes. Mais je m’étais vite rendu compte que la grande satisfaction avait été dans la trajectoire de ces balles et qui devenaient en cours de route,

des pommes. Peu importe finalement comment elles allaient s’organiser sur le tas.

Ce qui comptait avant tout c’était leurs transformations.

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